Alfortville signe coûte que coûte sa charte avec Berdzor, Artsakh
Alfortville n’entend pas céder aux pressions. Ce lundi, la ville à la forte communauté arménienne signe une charte d’amitié avec la ville de Berdzor, « prolongeant sa longue amitié avec la République de l’Artsakh », région qui s’est prononcée pour son indépendance en 1991 mais subit des attaques de l’Azerbaidjan.
« Malheureusement, l’Etat refuse de délivrer les visas nécessaires à certains représentants de l’Artsakh pour se rendre à cet événement », déplore la ville d’Alfortville. « Je n’ose croire que cette décision politique des autorités françaises réponde à une demande d’un pays étranger, même si tout laisse à le croire, réagit le maire PS Michel Gerchinovitz. Je regrette donc profondément que l’Etat entrave, par cette démarche, la libre amitié entre les peuples. »
Pour autant, Alfortville signera bien cette charte, en présence du président de la République d’Artsakh, avec une liaison Skype pour « être en lien avec le maire empêché ».
Le maire se déplacera « prochainement » à Berdzor avec une délégation d’élus, dont le député PS Luc Carvounas pour signer cette charte sur place.